La leçon de bonne gestion
Avec le manque de précision qu'on lui connaît et l'art d'asséner des contre-vérités, Najat Vallaud-Belkacem a voulu peindre un tableau apocalyptique des exercices budgétaires 2004-2007 qui ont été conduits sous la responsabilité de Jean-François Copé, alors Ministre du Budget.
Pour comparaison des responsabilités respectives, rappelons qu'au terme des responsabilités de Jean-François Copé le budget 2007 fut celui de :
- L'inversion de la courbe des dépenses de l'Etat avec une évolution inférieure à 1 point de celle de l'inflation et une diminution des effectifs de l'Etat,
- L'inversion de la courbe de la pression fiscale avec une baisse des impôts de - 4,5 milliards d'euros au bénéfice des ménages,
- L'inversion de la courbe du déficit, avec une réduction de celui-ci à 2,5% du PIB en 2007 après 2,7 % en 2006 faisant ainsi de la France le premier des 4 grands pays de l'Union européenne à réduire son déficit sous les 3% du PIB et à sortir de la procédure de déficit excessif,
- L'inversion de la courbe de la dette : après la baisse de 2 point de PIB en 2006, le ratio d'endettement a continué à baisser en 2007 de 1 point de PIB.
Au total, le déficit aura été réduit de 15 milliards d'euros sous la responsabilité de Jean-François Copé.
Cette action est à comparer au quadruple échec budgétaire de l'actuel gouvernement :
- Échec sur la réduction des dépenses publiques quand celles-ci atteignent leur record historique en 2013 avec 57.1% du PIB,
- Échec sur la politique fiscale avec un recours systématique à l'augmentation d'impôts portant déjà à plus de 50 milliards d'euros les impôts nouveaux depuis l'élection de François Hollande,
- Échec sur le déficit avec un déficit de 2012 de -4.8% du PÏB quand François Hollande s'était engagé à ce qu'il soit de -4.5% et un déficit pour 2013 initialement prévu de 61,5 milliards d'euros qui s'élève dans les faits à 74,9 milliards d'euros,
- Échec sur le niveau de dette avec fin 2012 un niveau de 90.2% du PIB quand François Hollande s'était engagé à ce qu'il soit de 88.7%.
La leçon de bonne gestion de Najat Vallaud-Belkacem est donc particulièrement indécente. Jean-François Copé a un bilan positif à présenter, Najat Vallaud-Belkacem n'a que des tristes records à dissimuler.
Michèle Tabarot
Secrétaire générale de l'UMP