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Union pour l'Arleusis
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18 février 2014

Il n’y a quand même pas de quoi pavoiser......

par Guy Geoffroy

Je dois avouer que j’ai dû hier matin me faire « violence » pour être certain d’avoir bien entendu ce que je venais d’entendre.

L’INSEE a en effet fait savoir hier que la croissance, initialement envisagée pour l’ensemble de l’année 2013 au très modeste +0,1 ou 0,2 % se situerait finalement au fantastique….. +0,3 % !

Et tout le monde à gauche, de Hollande jusqu’à Moscovici en passant par tous les manieurs de langue de bois et tous les spécialistes de la méthode Coué, d’exploser de bonheur en saluant avec fougue ce retour inespéré de la croissance dû exclusivement, bien évidemment, à la constance et à la qualité de l’effort entrepris depuis 20 mois par nos nouveaux gouvernants.

Mais de qui se moque-t-on ?

Car, s’il faut bien évidemment se réjouir que la croissance se situe fin 2013 à un niveau moins mauvais que celui annoncé, il n’y a quand même pas à pavoiser, d’autant plus que l’Allemagne qui, elle ! a fait les efforts nécessaires et se trouve dans une situation économique, financière et budgétaire beaucoup plus saine que la nôtre, a encore moins mal réussi que nous l’an passé.

En fait, ces cocoricos bien ridicules constituent une preuve de plus de la calamiteuse méthode Hollande, qui consiste à faire semblant et à balancer leurre sur leurre, dans l’attente de la reprise mondiale qui finira bien par irriguer l’occident et donc l’Europe, chaque pays dont la France retrouvant peu à peu du fait de cette reprise des marges de redémarrage économique.

Et ce n’est en aucun cas la mauvaise politique économique et budgétaire menée depuis presque 2 ans, faite de dépenses publiques nouvelles et de pression fiscale aggravée, qui est responsable de cette stabilisation de notre économie qui reste désespérément insuffisante pour qu’à elle seule elle permette l’inversion tant attendue de la courbe du chômage.

Tout le monde sait en effet que ce n’est qu’à partir d’une croissance de 1,3 à 1,5 % que la création d’emploi est supérieure au nombre d’emplois supprimés et que du seul fait de ce regain économique la courbe du chômage peut solidement et durablement s’inverser.

Et certainement pas en tuant l’apprentissage, qui constitue pourtant une belle voie d’intégration dans un premier emploi prometteur, comme s’ingénient à le faire les socialistes depuis 2 ans. N’oublions pas en effet que l’année 2013 aura été la plus mauvaise des 20 dernières années en nombre d’entrées en apprentissage, avec une baisse terrible d’une année sur l’autre de plus de 25 % !

Ce qui n’est pas étonnant quand on constate les mesures prises par le gouvernement, qui ont toutes eu pour effet de décourager les chefs d’entreprise à embaucher de jeunes pousses auxquelles elles savent parfaitement apporter leur part de formation en vue de développer l’activité et de générer de l’emploi pérenne.

Mais je sais bien, pour l’avoir vécu il y a déjà plusieurs décennies dans l’éducation nationale, qu’à gauche on n’a jamais vraiment accepté de « pactiser avec le diable-patronat » au travers d’une action de formation coordonnée entre la puissance publique et le monde de l’entreprise.

Mais ce qui est le plus inquiétant, c’est que ce concert d’auto-louanges n’a comme objectif que de cacher aux français l’état désespéré de nos finances publiques qu’a cruellement résumé, et de manière implacable, le Président Migaud lors de sa présentation du rapport annuel de la Cour des Comptes mardi dernier à la tribune de l’Assemblée Nationale.

Il faut dire qu’il n’y a pas matière à se glorifier de cette dérive accentuée de nos finances….

Mais qu’on se rassure, le gouvernement a trouvé son nouveau bouc émissaire : il s’agit des collectivités locales, auxquelles on supprime pour la deuxième année consécutive une partie des dotations auxquelles elles ont droit, pour mieux les enfermer dans le pot commun de la rigueur.

Hollande et ses copains avaient déjà tenté de noyer le scandale Cahuzac dans la désignation de tous les élus à la vindicte populaire.

Ils remettent le couvert en détournant l’attention vers les collectivités locales, désormais les seules responsables, si on les écoutent, de la dérive des finances publiques.

Vivement 2017, qu’on en finisse avec cette catastrophe scootérisée !!!!

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Commentaires
D
Bonjour, Serge<br /> <br /> Une belle bande de cons !<br /> <br /> Je te souhaite un bon mardi.<br /> <br /> Bisoux<br /> <br /> dom
T
j' ai lu aussi que ce chiffre était faux, parce qu' il n' avait pas tenu compte de l' augmentation de la démographie !<br /> <br /> De toutes façons, il ne faut s' attendre à rien de bon de la part de hauts fonctionnaires, socialistes de surcroit !<br /> <br /> Pour moi, en 2017, être sorti de l' Ena sera rédhibitoire !
Union pour l'Arleusis
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